Anne Bouillon, spécialiste en droit des femmes, ne défend que des victimes mais s'inquiète de la tendance actuelle à l'imprescriptibilité.
Harcèlement au travail, violences conjugales, agressions sexuelles… C’est le quotidien d’Anne Bouillon dans les allées du palais de justice de Nantes. Un vrai «festival», ironise-t-elle. On la retrouve un vendredi grisaille, au dernier jour d’un procès pour viol conjugal de la cour criminelle de Loire-Atlantique. La pénaliste spécialisée en droits des femmes ...