La notoriété et l'influence de cette pénaliste installée à Nantes depuis 2003 grandissent, tant le flot de dossiers terribles d'homicides conjugaux, de violences domestiques et de traite prostitutionnelle enflent à son cabinet.
Elle a fait progresser l'indemnisation des Nigérianes libérées de la servitude, allant parfois jusqu'à faire venir leurs enfants du Nigéria pour permettre leur régulation. Pourtant, dans le contexte "metoo" , elle ne se voit pas trop partir en guerre des sexes, n'est pas favorable à l'allongement de la prescription des crimes sexuels ou à la législation compulsive. Son rêve dit-elle, c'est "l'apaisement", la justice restaurative, des solutions plus tranquilles et plus efficaces. La féministe Me Bouillon est au combat mais préfèrerait déposer les armes.