C'est un cas d'école que Anne Bouillon aura eu à défendre une fois encore : un homme - bien sous tout rapport - salarié d'une grande entreprise, soumet son épouse à ses petits caprices au prétexte que "Monsieur" fait vivre le couple financièrement. N'en pouvant plus d'être malmenée, la jeune femme finit par déposer une plainte.
Convoqué, l'interessé se pose alors en victime, refusant une composition pénale qui - de fait - expose son intimité en audience publique.
Alors que le procureur n'avait requis qu'une amende, l'homme de 37 ans est sous le coup d'une peine de 3 mois de prison avec sursis - probatoire avec obligation de soins - et doit acquitter une provision de 1500 € avant le renvoi de l’affaire sur intérêt civil.