" J'ai eu du mal à accpeter la qualification en agression sexuelle. Ce que j'ai subi est un épisode d'extrême violence non contrôlé. Si ces trois personnes n'étaient pas intervenues, j'aurais été violée, c'est clair. Est-ce que je serais encore en vie ? Je ne sais pas. " Le regard droit cette Nantaise a été un temps tiraillée entre ses convistions personnelles et les conséquences de sa plainte.
" Je me sentais dans une position sociale très avantagée par rapport à lui " exprime-t-elle, ce lundi 17 janvier. Lui ? Un homme de 37 ans, suivi en addictologie, dont les parents sont morts brutalement en Algérie, arrivé en France il y a six ans pour un avenir meilleur. " Il a fui des menaces, des agressions. Il a erré dans la rue ", plaide son avocate.
La victime a mis du temps à dissocier " la méchanceté de cet individu de la condition sociale à laquelle il appartient. Je ressentais de la culpabilité. Aujourd'hui de l'humiliation. "
Le 19 janvier 2020, près de la gare Maritime à Nantes, il est environ 4 h, lorsque trois amis entendent ses cris de détresse percer le silence de la nuit. Ils la découvrent, entre des arbres et des buissons, allongée sur le dos, un homme assis sur elle. Il l'a giflée, elle saigne.
Elle a crié parce qu'elle avait bu
Plusieurs echymoses au visage doublées d'un traumatisme psychologique lui vaudront dix jours d'interruption temporaire totale. "Un véritable cauchemar. De ceux, malheuresement, que les femmes redoutent de subir, à chaque fois qu'elles se retrouvent dans l'espace public, seules, alcoolisées." souligne Anne Bouillon, avocate de la partie civile.
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