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L'exemple américain en matière de violences sexuelles de E. Jean Carroll

Dans l’État de New York, et pendant un an, les victimes d’agressions sexuelles peuvent contourner le délai de prescription grâce à l’Adult Survivors Act.
 
Publié le 20/05/2023 - Dernière modification le 21/05/2023.

© Magazine ELLE

« Donald Trump m’a vio lée en 1996. » Le témoi gnage de E. Jean Car roll, aujourd’hui âgée de 79 ans, est on ne peut plus clair. Cette ancienne chroniqueuse de ELLE aux États-Unis a, depuis 2019, répété son histoire plusieurs fois, et l’a refait début mai devant une cour civile de l’État de New York : elle raconte qu’elle a croisé le magnat de l’immobilier dans le magasin Bergdorf Goodman, sur la Cin quième avenue, et qu’il lui a demandé de l’aider à choisir un cadeau pour une femme. Quelques minutes plus tard, dit-elle, il la violait dans une cabine d’essayage du rayon lingerie. Les faits se seraient produits il y a vingt-sept ans et sont donc prescrits depuis bien longtemps. E. Jean Carroll a pourtant pu saisir la justice américaine en novembre 2022, six mois après l’entrée en vigueur de l’Adult Survivors Act, une loi inédite qui permet aux victimes de violences sexuelles, pendant une fenêtre d’un an – du 24 novembre 2022 au 24 novembre 2023 – d’intenter un procès au civil, et ce mal gré la prescription.
Le 9 mai, les jurés ont condamné Donald Trump, reconnu en première instance res ponsable d’agression sexuelle et de diffama tion envers E. Jean Car roll, à lui verser 5 millions de dollars.

 

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