Le procès Depardieu et la défense désastreuse de Jérémie Assous

Anne Bouillon revient sur l'affaire Depardieu dans le Journal Spécial des Sociétés (JSS) le 19 mai 2025.

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Il est question entre autre, de la défense de l'avocat de l'acteur Jérémie Assous et de son agressivité à l'endroit des victimes. Avec le recul, il est permis de constater que Gérard Depardieu aura fait le choix d'un avocat à courte-vue, campé dans son rôle de défenseur borné, sans la moindre compassion pour les victimes. Poussé par un égo considérable, Jérémie Assous n'aura eu de cesse de " singer " son client par opportunisme et portant l'affaire - dans la forme - sur le terrain périlleux d'un machisme désuet ("elles [les victimes] sont hystériques", "qu'elles [aillent] pleurer"). Un homme avisé aurait probablement fait le choix d'un avocat plus concilliant, au moins empathique, éventuellement à chercher dans les écarts avérés de son client les stigmates d'une époque révolue qu'il est préférable de solder. Mais Gérard Depardieu, porté par sa notoriété et sa satisfaction de lui-même, préfèrera probablement se cloîtrer dans le déni - autre posture toute patriarcale - arguant par la voix de son avocat que la victime dans cette affaire, c'est Gérard Depardieu.

Finalement, le choix de défense de l'acteur parait relativement cohérent en regard de sa proximité avec le pouvoir Russe dont la représentation masculiniste abreuve les médias de la propagande Poutinienne. De là à penser que Mr Depardieu soignerait son image et, par capillarité, sa clientèle...