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Le tribunal médiatique a-t-il remplacé la justice ?

Anne Bouillon était interrogée le 31 mars 2021 sur une plainte en diffamation déposée par un homme accusé par l’initiatrice du mouvement #BalanceTonPorc.
 
Publié le 06/04/2021 - Dernière modification le 30/07/2021.
© Thibault Camus/AP

Le légitime combat pour libérer la parole des femmes peut-il faire fi de la présomption d’innocence ? Et ne risque-t-il pas de faire triompher une sorte de tribunal médiatique ou de justice des réseaux sociaux, sans doute bien plus expéditive que celle délivrée dans les prétoires ? Ces questions seront de nouveau au cœur d’une décision que doit rendre, mercredi 31 mars, la cour d’appel de Paris dans l’affaire à l’origine du mouvement #BalanceTonPorc.

« Seule la justice est capable d’enquêter »

Vraie justice contre tribunal médiatique ? Le débat se pose à chaque fois qu’une personnalité est mise en cause via un article de presse ou un post sur les réseaux sociaux. Tout en saluant cette libération de la parole des femmes, certains avocats ou avocates s’inquiètent d’une dérive susceptible de piétiner la présomption d’innocence.

« On ne peut pas reprocher à des femmes de témoigner à visage découvert de ce qu’elles ont subi. Et même si c’est sur les réseaux, elles engagent leurs responsabilités et peuvent être poursuivies pour diffamation ou dénonciation calomnieuse », renchérit Me Anne Bouillon .

Retrouvez l'article complet sur La-croix.com

Photo : La journaliste Sandra Muller à l'initiative du mouvement #balancetonporc, après sa condamnation pour diffamation par le tribunal de Paris le 25 septembre 2019. Photo : Thibault Camus/AP

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