C'est un fait : la période du confinement a été le théâtre de nombreuses affaires de violences faites aux femmes, avec une hausse de près de 40% des dépots de plainte sur la période.
Anne Bouillon propose une lecture des évènements a posteriori et dresse le constat suivant :
- face aux contraintes sanitaires, les personnels de justice ont été empéchés de faire leur travail, laissant à l'abandon des situations qui se réveleront dramatiques par la suite;
- le confinement est un blanc seing à l'attention des conjoints violents, lesquels se retrouvent mécaniquement en situation d'agissement total, sans contrôle ni sans regard extérieur qui pourrait sauver la situation des victimes (enfants y compris);
- sans compter les "nouveaux cas", générés par le confinement lui-même et l'enfermement contraint des familles, source de conflits et de nouvelles violences jusqu'ici en sommeil.
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